LU POUR VOUS : Trouver le bon job grâce au réseau



Dans ce petit livre à visée pratique, l’auteur, Hervé Bommelaer, nous initie aux bienfaits du réseau et à ses usages dans la quête du poste idéal.

 

Activer et entretenir un réseau n’apparaît pas, à la lecture de cet ouvrage, comme une activité ponctuelle, dans laquelle on se lancerait pour trouver un emploi et qu’on abandonnerait dès le poste décroché. C’est bien une démarche qui s’ancre sur le long terme. On serait tenté de dire : un job en CDI et à temps plein !

 

Un travail sur le long terme pour atteindre le graal

Le jeu en vaut la chandelle, car on vise le graal : le job idéal, moyennant que l’objectif soit réaliste et réalisable.

Pour ce faire, avant toute chose, il s’agit pour le candidat au réseau, de travailler à la précision de son projet. Celui-ci doit être simple et clair.

Ensuite, partant de la loi des six degrés de séparation maximum de Milgram (n’importe quel individu est à six contacts maximum de n’importe quel autre individu dans un pays donné), Hervé Bommelaer incite le candidat au réseau à activer ses « liens faibles » : de vagues connaissances ou des personnes inconnues au départ. Mais il ne s’agit pas pour autant oublier les « liens forts » : les personnes proches, qui, convaincues de sa « démarche réseau » pourraient être sources de connexions potentielles.

 

Étendre son réseau par cercles concentriques

Pour l’auteur, fini le piston, il s’agit d’être coopté, pour qu’à la fin, lorsque la question suivante se pose « tu ne connaîtrais pas un bon…? », ce soit votre nom qui sorte du chapeau.

Avant cela, l’objectif est d’obtenir le sésame : la recommandation, pour « quitter le premier cercle, rencontrer des liens faibles, se rapprocher des cibles identifiées et, par là même, du futur emploi », et passer ainsi d’un « appel froid », qui a peu de chances d’aboutir, à un « appel chaud » qui débouchera, 9 fois sur 10 sur un entretien… et probablement une (ou plusieurs) nouvelle(s) recommandation(s).

 

Donner et recevoir, mais sans demander un job !

Car  « l’activation réussie du réseau repose sur cette loi évidente que les gens aiment à rendre service et elle introduit un élément complémentaire fondamental : le fait que la personne qui accepte de vous recevoir rend un double service. À vous d’abord. Mais aussi […] à la personne qui vous envoie ».

Sans mentir sur sa démarche finale, il s’agit, pour le candidat au réseau, de solliciter le professionnel en tant qu’expert dans son domaine, de lui « demander des conseils, des suggestions, une validation de projet, des idées cibles… », surtout pas un job !

Et d’en profiter pour solliciter, à cette occasion, de nouvelles recommandations.

 
Sur le métier, toujours et inlassablement remettre l’ouvrage

Mais le travail consacré au réseau ne s’arrête pas là ! Il faut ensuite entretenir ces nouvelles relations professionnelles en multipliant les occasions de contacts pour « créer un effet d’attachement » et en se positionnant soi-même comme « connecteur ».

Pour entretenir correctement son réseau, l’auteur estime entre 5 et 10 le nombre d’entretiens réseau à réaliser par semaine, pour les personnes en recherche d’emploi. Pour les actifs en poste, certes, le manque de disponibilité rend les choses plus ardues, mais selon l’auteur, sacrifier quelques soirées ou quelques RTT pour la cause mérite l’effort. À chacun d’en juger.

 

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Cariforef des Pays de la Loire - mars 2016